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Les défis de la texturisation et du rendu en 3D dans l’immobilier

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Les défis de la texturisation et du rendu en 3D dans l’immobilier

La modélisation 3D est de plus en plus utilisée pour présenter un projet immobilier aux investisseurs, aux constructeurs et aux acheteurs. Cependant, les rendus 3D ne sont pas efficaces quand ils manquent de réalisme, présentent des incohérences au niveau des textures ou encore souffrent des lenteurs.

De tels défauts risquent de semer la confusion et nuire à la crédibilité de votre projet immobilier. Découvrez dans cet article les défis de la texturisation et du rendu 3D ainsi que les moyens de les surmonter afin de satisfaire votre cible.

Le réalisme et la cohérence des textures des rendus 3D

Pour obtenir des rendus 3D de qualité, il faut que les textures soient aussi réalistes que possible et qu’elles réagissent correctement dans leur environnement.

Détails et imperfections

La texturisation consiste à ajouter des textures à un objet 3D pour lui donner du relief et le rendre plus réaliste. Il s’agit d’une étape très délicate, car obtenir des rendus 3D réalistes et de qualité prend beaucoup de temps. La qualité et le réalisme sont difficiles à atteindre si la texturisation est mal maîtrisée.

Le modèle 3D d’un bien immobilier sans texture montre uniquement l’agencement des espaces et des objets difficiles à distinguer. Pour donner vie à ce modèle et distinguer les différents éléments, les textures et l’éclairage sont indispensables.

Pour éviter d’obtenir un rendu artificiel, il faut que les textures soient réalistes, donc fidèles au matériau d’origine. Celles-ci sont considérées comme non-réalistes lorsqu’elles ne parviennent pas à reproduire fidèlement un matériau réel ou lorsqu’elles manquent de variations et de détails.

Pour surmonter ces problèmes, les textures ont besoin de :

  • Détails microscopiques : ils doivent être bien visibles lorsqu’on zoome sur un élément. Il peut s’agir de la fourrure du tapis, du papier-peint sur les murs ou du matériau des meubles.
  • Imperfections : les matériaux réels ne sont ni uniformes ni parfaits. En ajoutant des variations subtiles comme des tâches ou des petites irrégularités, vous vous rapprochez au maximum du réalisme.
  • Couleurs réalistes : les couleurs doivent être bien travaillées notamment au niveau du degré d’opacité, des contrastes et des dégradés.

Réaction aux éclairages

Pour qu’un rendu 3D soit réaliste, il faut que la texturation soit cohérente avec les éclairages. Les artistes et infographistes 3D étudient longuement les sources de lumières pour s’assurer que la représentation graphique reste réaliste.

L’application des lumières et des ombres s’avère particulièrement difficile, car les textures réagissent différemment à leur exposition.

Pour garder une cohérence dans votre visuel 3D, vous devez vous assurer, par exemple, que les reflets d’un écran de télévision soient cohérents avec la source de lumière. Il est ainsi important de maîtriser les bases de l’éclairage et les types d’ombres, tels que les éclairages d’ambiance, ponctuels, directionnels.

Il faut également maîtriser la manière dont ces éclairages affectent votre scène. En tenant compte de ces détails, vous offrez une immersion complète à vos prospects.

Le choix des techniques de texturisation pour vos rendus 3D

Le mauvais choix de technique de texturisation reste un autre défi à surmonter en matière de visualisation 3D. Il existe plusieurs types de techniques de texturisation dont la maîtrise permet d’obtenir des rendus 3D hyper-réalistes.

UV Mapping

L’UV Mapping est une technique qui consiste à appliquer une texture à un modèle 3D à l’aide d’une projection 2D. Les lettres U et V font référence aux deux axes du modèle 2D, X, Y et Z étant les axes d’un modèle 3D.

Concrètement, il est impossible d’appliquer une texture sur un modèle 3D d’où la nécessité de le découper en plusieurs pièces assemblées à plat sur un plan 2D. Cela permet d’appliquer une texture bien précise pour chaque face de l’objet et éviter la distorsion des textures.

Cette technique apporte ainsi des subtilités qui enrichissent l’apparence et le réalisme de votre modèle 3D.

Cette technique de texturisation est idéale pour les objets 3D complexes qui nécessitent plus de réalisme. Il peut s’agir des couvertures de livres, des tapisseries, de la peau de personnages ou encore des éraflures.

L’UV Mapping exige une connaissance approfondie des règles de maillage 3D et de découpage pour obtenir des textures d’une grande précision.

Texture painting

D’autres modèles 3D nécessitent simplement des couleurs pour obtenir des textures. La texture painting consiste à peindre directement la surface d’un modèle 3D à l’aide d’un logiciel de peinture numérique.

Elle est généralement utilisée pour la création des textures organiques ou l’ajout de détails personnalisés aux modèles 3D.

Texturing procédural

La texturisation procédurale consiste à utiliser des algorithmes pour générer des textures aléatoires ou des textures obtenues à partir de paramètres spécifiques. Elle détermine la couleur, la forme et le motif de la surface. Cette technique permet de créer des textures de fond et des détails subtils.

Elle nécessite ainsi la maîtrise des différents paramètres pour affiner les textures de votre rendu 3D. La texture procédurale est idéale pour représenter des éléments naturels tels que le bois, le métal, le marbre, la pierre ou des effets complexes et organiques tels que les bosses, les fissures et les bruits.

En réalité, aucune technique n’est meilleure qu’une autre, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients. Le principal défi pour l’artiste 3D est de savoir faire les bons choix en fonction des résultats de texture recherchés.

Il est tout à fait possible de combiner diverses méthodes pour obtenir des rendus 3D hyperréalistes.

Le choix de matériaux pour la texturisation et le rendu 3D

Certains rendus 3D ne parviennent pas à atteindre les objectifs visuels et artistiques visés en raison des mauvais choix de matériaux. Chaque matériau doit être bien déterminé, qu’il s’agisse de représentation intérieure ou extérieure.

Texture d’intérieur

Les matériaux PBR (Physically Based Rendering) sont généralement utilisés pour leurs propriétés réalistes, mais encore faut-il maîtriser leur utilisation. En matière de design d’intérieur, l’infographiste 3D est amené à déterminer les matériaux :

  • Des meubles : bois, métal, vitre, marbre, tissu des coussins ;
  • Des murs : papier-peint, effet brique, simple peinture, bois ;
  • Du sol : parquet, carrelage, PVC, moquette, béton ciré, résine époxy ;
  • Du plafond : plâtre, lambris en bois, PVC, métal ;
  • Des autres objets du modèle 3D, etc.

La bonne association des différentes textures donne la personnalité aux lieux et éveille les sens de la vue et du toucher pour gagner le cœur de votre cible.

Texture d’extérieur

Les rendus 3D d’extérieur font appel à des textures à effet naturel comme le béton du bâtiment, les espaces verts, la finition du sol, les gravillons, etc. Il faut considérer l’éclairage pour assurer la cohérence et la mise en valeur de votre projet immobilier.

La correction des erreurs et l’optimisation des rendus 3D

Les rendus 3D peuvent rencontrer des erreurs de maillage et des problèmes de performance.

Erreurs de maillage

Les erreurs de maillage sont des défis courants de la modélisation 3D. Ces erreurs peuvent avoir des répercussions dans la texturation et l’exportation de vos modèles 3D. Vous risquez ainsi d’obtenir des rendus 3D incohérents et remplis de défauts.

Il faut ainsi détecter les incohérences et les anomalies dès l’étape du maillage 3D. Ces failles peuvent être des trous, des géométries non variées, des chevauchements ou des normales inversées. Les logiciels 3D intègrent généralement des outils d’analyse et de nettoyage de maillage.

Vérifiez bien que votre projet immobilier soit correctement représenté dans vos visuels 3D. Cela renforcera votre crédibilité en tant que professionnel de l’immobilier. Votre principal défi étant de convaincre vos prospects grâce à vos rendus 3D.

Optimisation des performances

Outre les erreurs, les modèles 3D peuvent souffrir de manque de fluidité et de décalage. Cela arrive généralement aux modèles à haute résolution, aux scènes très détaillées ou aux éclairages complexes et multiples.

Pour surmonter ces défis, l’infographiste 3D a recours à des outils d’optimisation, en travaillant sur la taille de la texture, les paramètres du rendu ou encore le nombre des polygones.

Pour vérifier la qualité de vos rendus et outils de visualisation 3D, il vous suffit de vérifier les détails des matériaux, leur cohérence dans la scène ainsi que leur fluidité lorsque vous zoomez ou vous vous déplacez.

Si vous souhaitez investir dans des modèles 3D texturés de manière professionnelle, priorisez les collaborations avec des professionnels.

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